| ACCUEIL SITE | 1er reef check en Guadeloupe |
Le 27 avril 2007, la premiere station REEF CHECK a été mise en place en Guadeloupe
De nombreux types de suivi des recifs coralliens existent au niveau mondial ; ils permettent de mesurer l'état des récifs sur la planète et font l'objet de publications scientifiques et grand public. Grâce à ces réseaux du type GCRMN (Global Coral Reef Network) il est possible de connaître l'ampleur des dégradations suite aux atteintes anthropiques ou naturelles. Tous les 4 ans un bilan mondial est réalisé et est disponible notamment sur le site de l'AIMS.
Depuis plusieurs années d'autres suivis ont été mis en place via des protocoles simplifiés et à destination des plongeurs et surfeurs. Le réseau international Reef Check (www.reefcheck.org) en est un exemple ; basé sur une méthologie similaire à celle des réseaux GCRMN, la méthode Reef Check s'adresse plus particulièrement aux surfeurs qui depuis plusieures années s'interessent de près aux récifs coralliens qui assurent l'existence de vagues propices a leurs activités.
La Guadeloupe ne possédait pas encore de station ReefCheck jusqu'alors. Aussi les surfeurs locaux en appui avec le bureau d'étude PARETO et la DIREN ont participé au premier suivi sur la zone de Port Louis, spot bien connu localement.
de surveillance
LES PROTOCOLES DE SUIVI Les suivis correspondent à des protocoles standardisés et scientifiquement rigoureux fixés par le programme Reef Check. Ces protocoles sont consultables sur le site internet de Reef Check.. Ils ont été présentés dans le cadre d’une formation dispensée aux surfeurs par un membre de PARETO qui a encadré les opérations. Chaque opération de suivi est programmée sur une demi-journée. En 2007, une seule opération sera programmée sur le spot de surf de Port Louis. Les données collectées sont ensuite compilées et transmises à Reef Check, où elles seront analysées et compilées au réseau international. LES INDICATEURS DE SUIVI (voir ici)
(Remi Garnier PARETO) |
|
LES RESULTATS (voir ici)
Les peuplements algaux et les éponges sont dominants (respectivement 50 et 15% de recouvrement).
La couverture corallienne vivante est faible, de l’ordre de 10%, dont 8% de coraux durs bioconstructeurs et 2% de coraux sans squelette calcaire (y compris anémones). Les colonies coralliennes vivantes présentent une bonne vitalité apparente.
Le substrat non vivant est majoritairement composé de sable et de débris attestant d’un phénomène de mortalité massif datant de plusieurs années. Le blanchissement à grande échelle observé en Guadeloupe en 2005 pourrait en être la principale cause.e.
Les peuplements de poissons sont largement dominés par les Scaridae (Perroquets) et les Lutjanidae (Colas et Pagres), avec respectivement 9 et 6,5 individus observés par transect de 20 mètres en moyenne. Une abondance assez élevée de mérous a également pu être observée (environ 3 individus par transect en moyenne), mais tous de petite taille (30 cm maximum). La présence de ces carnivores constitue un résultat positif et témoigne d’une assez bonne composition du peuplement ichtyologique. A contrario, aucun individu de poisson papillon n’a pu être observé, témoignant d’un certain déséquilibre des peuplements coralliens.
Les peuplements d’invertébrés sont très largement dominés par les Gorgones,
particulièrement abondantes sur le site (plus de 16 individus observés en moyenne par transect de 20 mètres).(Remi Garnier PARETO)
| ACTEURS | PARTENAIRES / FINANCEURS | |
Rémi Garnier Coordinateur régional Responsable rgarnier.pareto@wanadoo.fr l'équipe |
 |
|
 |
Franck MAZEAS Equipe scientifique Photo sous marine |
 www.reefcheck.org |
Plongeurs de l'équipe Yohan DUBUS Ariane Graf |
Avec la participation de: Alain Goyeau :Eden Plongée Marianne Aimar : Terre d'avenir (photo terrestre) Muriel Tauziat et Rémi de France : RFO Guadeloupe |
